Eve Marchal sa compagne se prend pour Marie-Madeleine

Quand Eve Marchal se prend pour une Marie-Madeleine


LES PERLES DE NOS DEUX ZIGOTOS



ON SE DEMANDE CE QU'ILS N'ONT PAS INVENTE



Tous les jours on en apprend

Eve Marchal se souvient avoir été Marie-Madeleine


témoignage d'Eve Marchal qui se souvient avoir été Marie-Madeleine

L'épilogue sacré

Lorsque j'eus seize ans, je fis un rêve prophétique personnel plusieurs fois répété des centaines de nuits durant, dont je compris au printemps 2008 qu'il complétait celui de ma prime enfance se terminant avec le couloir et les portes. Voici ce rêve annonciateur symbolique.

Dans cette vision d'adolescente je me trouvais dans une pièce relativement sombre et étroite, telle un long couloir, avec des camarades de classe. Tout à coup, mes collègues se présentèrent devant une porte qui leur était attribuée personnellement. Ils l'ouvrirent et sortirent du corridor. Derrière chaque porte, chacun entrait dans une lumière évoquant la réussite, tant familiale que professionnelle. Cette lumière n'était pas très intense, à peine une lueur soutenue, mais leur bonheur était évident. Pour ma part, je restais seule, sans issue, dans cette salle sombre et désormais vide.

Dans l'image suivante je me trouvai allongée sur le lit de ma chambre dans une petite maison de campagne. J'étais à la fin de ma vie tout en étant encore très loin de l'âge de la retraite. J'attendais simplement la mort sans pour autant avoir contracté la moindre maladie ou désiré un quelconque suicide. Quelqu'un vivait avec moi mais je ne le voyais pas. Il se trouvait dans une autre pièce de la maison. Je savais qu'il n'avait pas vécu toute ma vie avec moi. Il n'était pas vraiment de ma famille, mais était devenu très proche depuis peu.

Soudain, une très puissante lumière descendit du plafond et me pénétra si fort que je devins moi-même cette lumière. Je fus complètement bouleversée. Autant, l'éclairage derrière les portes des élèves était douce et agréable, autant cette lumière de fin de vie brillait pour moi d'un éclat incomparable. Il ne m'aveuglait pas le moins du monde et me procurait une soudaine et inattendue libération.

L'image suivante fut celle de l'intérieur d'une église dans laquelle je marchais. J'étais dans l'allée centrale en direction de l'autel. Le sol venait d'être lavé car quelques reflets trahissaient l'eau résiduelle. Je cheminais jusqu'à une grille en fer forgé, protégeant résolument l'aire sacrée de l'autel, derrière laquelle seuls les bâtisseurs de l'église résidaient. La porte de cette grille s'ouvrit et je pus franchir la marche me permettant d'atteindre le niveau élevé des fondateurs de la foi. J'appartenais désormais à une nouvelle famille dans le saint des saints.

Lorsque j'avais seize ans, pleine d'espoir en la vie, j'ignorais que mes parents allaient nuire à mon avenir de façon aussi dramatique que celle décrite dans le premier volume au point d'attenter à ma vie. Ce n'est que deux ans plus tard, à dix-huit ans, que je repris conscience de l'épisode de la salle des élèves et de leur issue lumineuse respective que j'avais vu tant de fois quelques mois plus tôt. Mes parents s'étaient séparés. Ma mère avait tenté de m'étrangler dans la nuit et je dus la fuir. Mon père, pourtant architecte reconnu et au sommet de sa réussite, me coupa les vivres et mon accès aux études dans le but somme toute égoïste de s'acheter un bateau de plaisance plus grand, tandis que j'étais étudiante, vivant seule et sans ressource.

Mes camarades de classe, tous issus de famille aisées et étudiant comme moi dans un établissement privé pour riches, étaient promis à de belles carrières et des mariages heureux. Leur avenir était donc lumineux ainsi que des exemples très précis me le démontrèrent.

Le mien, en revanche, fut une suite de malheurs, d'échecs et de ruptures. Je fus donc seule toute ma vie, en particulier dans ma quête du sacré, ainsi que le rêve prophétique d'adolescente le montra.

Beaucoup plus tard, presque une vie plus loin, alors que j'avais atteint ma quarante-cinquième année, je quittais ma petite maison de campagne de l'Indre en compagnie d'Eric qui venait de s'installer avec moi. Dans les derniers mois, lorsque nous n'écrivions pas notre autobiographie, nous passâmes une grande partie de notre temps allongés à méditer sur notre rôle et à attendre l'expérience majeure de ma vision prémonitoire de petite fille. Nous espérions la lumière de notre nouvelle famille extraterrestre grâce à laquelle nous devions naître à la vie éternelle.

Le tableau de Jésus-Christ

Dans la nuit du vendredi 23 au samedi 24 mai 2008, vers minuit, je me réveillai soudain car j'entendis quelqu'un faire trois pas pesants sur la moquette. Je vis un grand être, haut d'au moins deux mètres, devant le tableau représentant Jésus-Christ, partiellement caché par le corps de cet être, à droite de notre lit. Cette créature portait une sorte de longue capeline noire et satinée avec une capuche sur la tête. Il était habillé exactement comme les Reptiliens qui étaient venus dans la maison au bord de la Creuse. Il fut reconnaissable surtout à cause de ses mains qui reflétaient, grâce à ses écailles luisantes, la faible lumière de la chambre qu'une petite lampe de la salle de bain voisine éclairait. Ses mains tenaient en effet le tableau encore suspendu au niveau du cadre à mi-hauteur.

Lorsque je me redressai sur mon bras, tournée vers Eric et le Reptilien, ce dernier s'évanouit tout à coup. Il disparut juste après avoir soudainement lâché le tableau qui cogna contre le mur. C'est ce bruit particulier qui confirmait la présence physique de cet être impressionnant.

Je suis ensuite allée en méditation voir le guide spirituel bleu et l'informer de l'incident. Il me répondit qu'il allait faire son enquête. Plus tard dans la nuit, je fis un rêve lucide dans lequel Eric s'adressait à moi.

Il me dit qu'un Reptilien venait de le contacter pour l'informer que toutes leurs cartes avaient été abattues et que c'était à nous, désormais, de jouer notre partie.

Après que j'eus narré à Eric cet incident nocturne, il rendit une visite psychique au guide bleu qui lui indiqua que la partie adverse avait fini ses actions dissuasives. Désormais, nous pouvions jouer pleinement notre rôle. De plus, l'intérêt porté par le Reptilien au tableau représentant Jésus-Christ était dû à la protection puissante que cette peinture nous fournissait, empêchant donc toute action néfaste à notre endroit. Le rôle magique des objets, lorsque le sens qu'on leur octroie est suffisamment fort, est prépondérant dans notre vie quotidienne. La nôtre allait être bientôt bouleversée. Le Christ y était intimement lié. La partie adverse venait d'échouer à nous en détourner.

Un corps nouveau.

Le 18 juin 2008, vers treize heures, Jésus m'apparut alors que je me reposais au bord de la piscine de notre résidence. Ce genre d'apparition était plutôt rare par rapport à celles de nos amis extraterrestres. Jésus-Christ me demanda directement si j'étais prête pour le remplacement de mon corps. Je lui répondis que je désirais suivre sa voie. Il m'indiqua aussitôt que ce nouveau corps allait nous permettre, avec Eric, d'établir des communications parfaitement claires avec lui pour la suite de la mission que nous devions assurer. Il pourrait peut-être dévoiler son programme après le remplacement de nos corps physiques.

Cette relation particulière avec le Christ n'est pas tombée du ciel d'un seul coup et par hasard. C'est tout le contraire ! Nous sommes, Eric et moi, deux compagnons des premières heures de Jésus, il y a plus de deux mille ans. Bien sûr, pour le comprendre et l'admettre il faut avoir assimilé et revécu la loi de la réincarnation. Nous étions donc au nombre de ses disciples. Eric croit avoir été Thomas, celui qui ne voulait pas croire en la nature divine de Jésus sans preuve. Je me souviens, pour ma part, avoir été Marie-Madeleine, l'amie fidèle de Jésus. Les exégètes de la Bible pourraient très certainement être surpris par les faits dans leur réalité brute et historique.

Cette réalité fut que le maître Jésus était on ne peut plus seul tant il était exceptionnel, y compris au milieu de ses disciples dont nous étions. Nous nous sommes comportés comme des enfants égoïstes et avides devant les miracles et les paroles de cet homme élevé au rang de maître cosmique par les extraterrestres bienveillants. Nous avons oublié de l'aimer pour lui-même. Nous l'avons suivi à cause de la fierté et l'orgueil que notre coeur ressentait d'être à ses côtés, telles les groupies oiseuses d'une rock star. Nous avons beaucoup pris sans donner. Nous n'avons cessé de trahir notre grand frère en pensées, et parfois en actes, avant de nous rendre compte de ce qu'il fut vraiment. Nous ignorions totalement qu'il connaissait par avance son destin à la fois funeste et glorieux à trente-trois ans sur la croix. Trente-trois ans ! Et toute la Vie devant lui. Peut-être savait-il qu'il ne pouvait en être autrement. En vérité, il n'attendait rien, si ce n'est un engagement bien tardif de notre part.

Toutes les incarnations suivantes, j'ai tenté d'expier mes maladresses à vouloir le garder avec et pour moi. Je n'ai compris que trop tard ce qu'il voulait exprimer en se laissant conduire sur la croix et souffrir tout à la fois la haine du peuple dont il menaçait les croyances antédiluviennes, la trahison des siens dont il savait les faits et gestes par télépathie, et le martyr de la chair ouverte et pesante sur ses plaies saignantes qu'il savait venir. Tout ce qu'il accepta de faire en pleine conscience il le fit alors qu'il avait un grand pouvoir sur les hommes et la matière, et tandis qu'il n'avait offert que guérison et partage. Il le fit simplement pour que chacun d'entre nous entendions ses messages pourtant limpides et simplissimes : aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimé. Le reste viendra de surcroît. Suivez ma voie qui sera la vôtre car ce que je fais vous le ferez !

Je ne peux aujourd'hui m'empêcher de voir combien la nature du temps, avec ses hautes densités temporelles où tout est possible avec notre esprit, répond exactement à ce que cet exceptionnel initié disait vingt siècles avant Eric.

En attendant de mourir en 2008 à cette vie, mais aussi à toutes ces vies d'expiation et de culpabilité, tantôt moine, tantôt chevalier du Temple, tantôt guerrier sur le champ de bataille, tout comme Eric, je comprends à mon tour la somme d'amour qui sépare l'ignorance de la connaissance. A notre tour, l'heure de la mort approche. Nos ressources s'épuisent à cause de notre engagement total. Il nous faut donner notre vie sans attendre quoique ce soit de nos contemporains. Le message d'amour du Christ n'a pas besoin d'être repris ou imité par autrui tant il fut puissant et unique, mais il doit être vécu pareillement. Notre rôle, aujourd'hui, se contente d'être celui de Jean le Baptiste dans sa forme moderne et évoluée. Il y a plus de deux mille ans, Jean le Baptiste avait annoncé : il vient.

Nous, Eric et moi, sommes tout le contraire des chrétiens assidus à l'église ou dans les groupes de prière. Notre foi relève plutôt d'un syncrétisme religieux à la fois épanoui par l'apport d'autres religions, éclairé par l'expérience de contacts avec des entités supérieures, et rationnel par la compréhension intime de la nature du temps, au centre de toutes les explications scientifiques manquantes

Pourtant, voici notre message : il revient. Mais il ne sera pas seul ! Si Jésus-Christ fut la voie de l'Unique, sa Seconde Venue sera Collective. La préparation de Son Retour, celui de la voie christique, est l'épilogue de notre vie, et du couloir de ma vision.

Les portes de la fin

Dans la description des étapes du couloir principal, nous en étions restés à notre retour de l'expérience de contact et de mutation avec nos amis d'outre-temps. Mais il restait encore trois portes à gauche et deux à droite. Pour être exact, se présenteront dans l'ordre deux portes à gauche, vers le monde des hommes, une porte à droite vers l'espace, puis une porte à gauche et une dernière à droite avant la sortie définitive du couloir, tout au fond. Voici la fin de la vision prophétique des portes survenue lorsque je n'étais qu'une enfant haute comme trois pommes. Je garde volontairement secrètes les portes intermédiaires afin d'en préserver la survenance.

Aussitôt dans le corridor, Eric se saisit de la poignée de l'ultime porte de droite et l'ouvre à peine, le temps de discuter avec des extraterrestres. Il referme rapidement cette porte après avoir reçu des consignes précises pour l'évacuation de certains humains. Son corps me masque la vision de ce qui est derrière cette porte tandis que je suis impatiente d'aller enfin vers la sortie du fond, celle qui nous libérera du couloir et de la Terre.

Nous ouvrons cette ultime porte de sortie donnant directement sur une vaste prairie verte et lumineuse où des amis et de la famille nous accueillent avec un amour et une joie immenses. Nous sommes accompagnés par un chat blanc heureux d'aller sautillant dans l'herbe douce.